La place des pesticides

Et les pesticides dans tout ça, qu’est ce qu’on en fait ? 

Dans notre société actuelle, l’alimentation est un sujet largement questionné. Que ce soit au niveau du respect animal, de la qualité nutritionnelle en passant par l’usage ou non de produits chimiques jusqu'à nos assiettes, ça en fait des questions n’est ce pas ?. Pour aujourd’hui, on va essayer de vous éclairer sur les valeurs nutritionnelles et l’utilisation des pesticides dans la permaculture en comparaison avec l'agriculture conventionnelle. 

Au vu du rapport avec l’industrie de la chimie et ses divers engrais et pesticides, on se dit que les produits issus de la permaculture sont forcément d’une qualité supérieure. Ce n’est bien entendu pas une idée reçue, en effet si votre jardin est correctement géré et que les interactions naturelles se font, vous n’avez pas besoin d’utiliser des substances “trafiquées”. C’est là que repose tout le prince de la permaculture; produire de la façon la plus naturelle qui soit possible,donc forcément rien qu’en terme de qualité, des produit issus de la permaculture n’auront rien à voir avec leurs égaux dans l’agriculture conventionnelle. 

  Dans le monde agricole français actuel, on compte en moyenne 4,16 traitements par an et par parcelles soit 102 millions d’hectare traités (le monde) ce que représente à peu près 100 000 tonnes par ans, cette moyenne reste l’une de plus raisonnable du monde qui consomme chaque année près de 2,7 millions de tonnes par ans, dans ce chiffre, 25% est représenté par les pays développés.  

Alors est ce que s'embêter à produire ses propres légumes est rentable en terme de valeur nutritionnelle? Bien sûr! rien ne vaut des produits directement sortis de la terre sans aucun intermédiaire qu’il soit chimique ou autre. L’ absence de pesticide réduit les risques de problèmes de santé, mais  améliore aussi la qualité en termes de goût, de constitution du produits car le produit sera alors naturel et aura poussé dans les conditions les plus neutres possible. La permaculture procure donc une meilleure qualité de produit récoltés au vu du non emplois de produits chimiques ou de synthèse, mais aussi car il respecte le cycle des produits; c’est à dire qu’on ne va pas faire pousser des pommes en été ou des melons en hiver, vous voyez le truc? De par ce respect on obtient donc des produits au maximum de leur capacité nutritive.Bien entendu , on ne blâme pas l’agriculture conventionnelle, celle ci a quand même le mérite de nourrir le monde actuel qui ne cesse de grandir, la réflexion mène justement sur comment pourrait on faire , quelles sont les actions envisageables pour prendre le meilleur de ces deux agricultures de manières à pouvoir combiner le meilleur de chacune.

Sources: 

Butault Jean-Pierre, Delame Nathalie, Jacquet Florence, Zardet Guillaume, L’utilisation des pesticides en France : état des lieux et perspectives de réduction, 12 Janvier 2012, Ministère de l’agriculture.gouv

https://agriculture.gouv.fr/lutilisation-des-pesticides-en-france-etat-des-lieux-et-perspectives-de-reduction

Planetoscope, Les pesticides dans le monde, 10 février 2023, Planetoscope

https://www.planetoscope.com/agriculture-alimentation/885-consommation-de-pesticides-dans-le-monde.html